L’Hospitalet tient son nom et son origine d’un hôpital que le vicomte Guibert fonda en 1108 sur le Larzac pour soigner les pauvres. On le nommait alors « l’Hôpital Guibert ».

En 1174, Alphonse II d'Aragon en fait donation au prieur du monastère de Cassan (diocèse de Béziers).
Jusqu'à 1789, les prieurs de Cassan sont les seigneurs de l'Hospitalet.

Vers 1409, l’Hospitalet construit une forteresse (Tres Castel) destinée à abriter une garnison et protéger la population. Le siège de la paroisse est alors le transferé à l'Hospitalet.

En 1807, par décret impérial, les mas Trinquier, d'Egalières, du Sambuc, et le Rouquet sont intégrés dans la paroisse.

En 1834 le village est séparé de la Cavalerie : la commune de l'Hospitalet est créée, elle compte 800 habitants. L’activité économique est importante car le village se trouve sur l’axe Perpignan-Paris. L'Hospitalet était alors réputé pour ses foires agricoles de l’automne.

Poste du camp du Larzac

Poste du camp du Larzac

Achevée en 1896, la ligne de chemin de fer Tournemire-le Vigan a servi au commerce mais surtout au transport de troupes en manœuvre au camp du Larzac. Elle a fermé définitivement en 1960.

Dans les années 60, le docteur Jean RAYNAL avait fondé un jardin zoologique qui présentait une collection d’oiseaux locaux et exotiques remarquable. Un musée des traditions créé par Claudine VILLARET complétait l’offre touristique et faisait de l’Hospitalet une destination très fréquentée.

Malheureusement les importantes chutes de neige de l’hiver 1971 ont entraîné la fermeture du jardin zoologique.

La fontaine fut construite en 1865 grâce au leg de M. Etienne MARCORELLES, conformément aux consignes données au Conseil Municipal.

Les boeufs et les chevaux venaient s’y abreuver. Le trop plein se déversait dans le lavoir où les ménagères s’affairaient à la tâche donnant au linge un blanc immaculé.